The Trouble With Drafting The Ultra-Orthodox. The demand that Haredi, or ultra-Orthodox, men be conscripted into the Israel Defense Forces (IDF) just like everyone else is very popular these days. But if the IDF chooses to conscript large numbers of Haredi men who do not accept the rules of the democratic game, who oppose equality for women and insist on increasingly strict gender segregation, it will be trying to solve one problem by creating other, more serious ones (Eetta Prince Gibson, Moment Magazine/Huffington Post)
Une quinzaine d’imams ou de représentants d’associations musulmanes françaises ont choisi de rencontrer des Israéliens et des Palestiniens, quelques mois après l’assassinat de sept personnes dont trois enfants par Mohamed Merah. Mardi 13 novembre, la délégation de musulmans s’est rendue sur les tombes des victimes juives de Toulouse avant de visiter le mémorial de Yad Vashem, érigé en mémoire des six millions de juifs assassinés par les nazis — Israël : des imams de France en visite au mémorial de Yad Vashem (Nicolas Falez, RFI)
L’islam est devenu depuis quelques décennies une composante non négligeable des sociétés occidentales. Depuis l’installation définitive des familles musulmanes immigrées, la question de la reconnaissance et de l’institutionnalisation de la religion musulmane se pose, tout comme celle de sa place dans l’espace public. Dans ce cadre, l’accroissement de la consommation et de la production des biens et des services halal engendre beaucoup de questions, et l’on trouve dans nombre de médias des signes de l’inquiétude face à une potentielle « montée d’islamisme » dont le halal serait un symptôme.
Djemila Benhabib, militante laïque, est l’auteure de Ma vie à contre-Coran (VLB éditeur), Prix des écrivains francophones d’Amérique et de Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident, préface d’Yvette Roudy (Editions H&O) pour lequel lui fut décerné le Prix international de la laïcité 2012. Dans un nouveau livre, elle revient sur le Printemps arabe et les femmes — Nos sociétés ont prouvé qu’elles étaient mâtures pour la démocratie (Nadjia Bouzeghrane, El Watan)
Blasphemy laws are darkening Pakistan's skies. A Lahore girls' school has been burned to the ground and an astronomer's family arrested because of this tool of intolerance (Salman Hameed, The Guardian)
Cette fin d'année 2012 s'annonce cruciale pour la Communion anglicane qui renouvelle son chef spirituel, l'archevêque de Cantorbéry, après la démission de Rowan Williams qui quittera son poste en décembre prochain. Le résultat de l'élection pourrait être décisif pour l'unité de la Communion anglicane — Qui va remplacer Rowan Williams à la tête de l'Eglise anglicane ? (Hughes Lefevre, La Vie)
Justin Welby, un manager à la tête de l’Église anglicane (Loup Besmond de Senneville, La Croix)
Justin Welby urges General Synod to vote in favour of female bishops (Lizzy Davis, The Guardian)
Forgetting the remote episodes that confronted Christians with Muslims along history, this work seeks to focus on the current presence of Islamic community in the EU, analyzing the attitude adopted by European society towards these groups. In this sense, we must observe the important evolution from the initial paternalism to the subsequent indifference that in recent years has turned into a mutual animosity. This situation is confirmed by several circles, which consider the advancement of Islam as a threat to the EU. Therefore, following this argument we can confirm that for a large part of the European people, Muslim values have no place in Western secular tradition.
In recent years there has been an appearance – or re-appearance to some accounts – of ‘religion and politics’ at the European level, exemplified by the recurrent meetings between the Presidencies (Commission, Council and Parliament) and European religious leaders. Some consider these events as indications of the growing power of religious actors at the European level but wrongly conflate power with visibility. This article wishes to amend these interpretations and point to the shifts in organizational behaviour of the two central religious lobbies, COMECE and CSC, which have led to more pro-active and visible organizations. It also seeks to contextualize the role of religion at the European level and to discuss the consequences of article 17 for the future of the relation between religion and politics in the European Union.
Si le crépuscule des Assad a été annoncé bien avant le déclenchement des révolutions arabes, sa chute est loin d’être proche. Contrairement à la Tunisie ou à l’Egypte, la révolution syrienne subit une répression sanglante de la part d’un régime qui n’hésite pas à diriger son armée contre de sa propre population. Assassinats, bombardements, sièges, enlèvements, tortures, viols, propagande… tous les moyens sont bons pour endiguer la révolte et dérouter l’opinion syrienne, arabe et internationale.
Ce 25 octobre se déroulait à Tunis le procès de Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de La Manouba, qui répondait devant le tribunal d’actes de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, suite à une altercation avec deux étudiantes en niqab, en mars dernier, dans son bureau. Une accusation qui n'est que le dernier épisode en date d'une longue série qui a vu le professeur Kazdaghli être victime d’agressions et de menaces, jusqu’à l’occupation de la Faculté de La Manouba par des militants salafistes — lesquels tentent d'imposer par la violence et la peur la prévalence des normes religieuses et le refus des règles académiques.
Le 25 octobre, Habib Kazdaghli, doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis pour "agression" envers une étudiante en niqab. À la demande de ses avocats, son procès a été à nouveau reporté, au 15 novembre — Habib Kazdaghli : "Mon procès est une tentative de mise au pas de l'université tunisienne" (Jeune Afrique)
Il y a un an exactement, l’attentat perpétré contre les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, qui s’apprêtait à publier un numéro spécial intitulé Charia Hebdo, avait conduit sa rédaction à déplorer le soutien qu’elle s’attendait à recevoir de la part de Marine Le Pen ou de l’association Riposte laïque.
Et, en effet, le Front national s’était très rapidement fendu d’un communiqué indiquant que « l'attentat contre Charlie Hebdo est à la fois une atteinte à la liberté de la presse et une agression contre la laïcité ». Cette récupération de la thématique de la laïcité, a priori surprenante dans le cas de l’extrême-droite, est révélatrice des glissements, réappropriations et dévoiements de certains thèmes qui appartiennent à l’arsenal démocratique ou républicain et connaissent aujourd’hui des mutations politiques ou idéologiques marquées.