La récente visite de Paul Kagame en France a réactivé l’attention des médias sur une question quelque peu oubliée : celle des religieux soupçonnés de participation au génocide ayant trouvé refuge dans l’hexagone. Le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays jette en effet une nouvelle lumière sur le problème de l’extradition éventuelle d’individus visés par des mandats d’arrêt internationaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Le cas le plus emblématique à cet égard est sans doute celui du père Wenceslas Munyeshyaka, ancien curé de la paroisse Sainte-Famille de Kigali où, d’après les témoins survivants, il se serait livré à des violences, extorsions, viols et meurtres à l’encontre des réfugiés Tutsi de la cathédrale dont il avait la charge.
Au-delà de l’impact de tels témoignages et de procès retentissants impliquant des religieux comme celui des « quatre de Butare » à Bruxelles, le génocide a durablement bouleversé les relations entre l’Eglise catholique et l’Etat rwandais. Pour comprendre une quinzaine d’années de tensions, d’accusations réciproques et de négociation pragmatique entre les deux institutions, il est nécessaire de porter le regard sur l’histoire de l’évangélisation du pays, une histoire vieille de plus d’un siècle.
Le récent discours du pape Benoît XVI devant le parlement allemand sur l’éthique politique interpelle de nombreux observateurs. Certains éprouvent un vrai malaise face à ce qu’ils ressentent comme une ingérence de la religion dans les affaires politiques. Laissant ici les questions institutionnelles que pose l’événement, nous voudrions reprendre la question de la relation entre la religion et la politique en nous concentrant sur les logiques structurelles de ces deux systèmes.
La question de la séparation de l’Église et de l’État a fait couler beaucoup d’encre dans nos sociétés modernes qui, si elles conviennent généralement qu’elle est une condition à un vivre ensemble harmonieux, sont embarrassées quant aux moyens institutionnels à mettre en œuvre pour l’assurer. Certes, en théorie, la circonscription de la religion dans la sphère privée tandis que la politique se réserve la sphère publique est parfaite. L’histoire et l’actualité montrent que de l’idéal à la réalité, le chemin est long et semé d’embûches.
Il y a un an, Benoît XVI a accompli un voyage officiel fort remarqué en Grande-Bretagne, terre séculaire d'anti-papisme, voire d'anti-catholicisme. Malgré les critiques de la part de quelques adversaires irréductibles, qui ont exprimé leur opposition en recourant à des méthodes peu convaincantes, le chef de l'Église romaine a été accueilli à Londres avec curiosité, bienveillance et sympathie, non seulement par l'importante minorité catholique, mais aussi par les milieux politiques et par la grande majorité de la population.
En ce mois de septembre 2011, Benoît aurait pu recevoir le même accueil en Allemagne, autre berceau du protestantisme. Mais le troisième retour au pays d'un pape de plus en plus impopulaire n'a pas tenu ses promesses. Il suffit de lire les échos dans la presse allemande pour se rendre compte que l'état de grâce de 2005, année de l'élection du premier pape allemand depuis la Renaissance, appartient bel et bien au passé.
La plupart des manuels scolaires européens colportent une image dépassée et simpliste de l'islam. Ils présentent cette religion comme étant fondamentalement "Autre" et incompatible avec les principes de la modernité occidentale. En reproduisant ces clichés, les manuels scolaires accentuent les difficultés d'intégration des musulmans dans les sociétés européennes.
Telles sont les conclusions d'une étude scientifique réalisée en 2011 par l'Institut Georg Eckert de Brunswick, un centre de recherche spécialisé dans l'analyse comparative des manuels scolaires en sciences humaines à une échelle internationale (http://www.gei.de/). Cette équipe interdisciplinaire de chercheurs, qui travaille en collaboration étroite avec plusieurs universités allemandes, a passé en revue des manuels d'histoire et d'éducation civique de différents pays européens (Allemagne, Autriche, France, Espagne et Grande-Bretagne). S'il y a déjà eu des études nationales concernant l'image de l'islam et des musulmans dans la littérature scolaire, celle-ci est la première à jeter un regard transnational sur la question.
Leslie Carter, 84, faces prison after admitting nine assaults in the UK and South Africa over a 20-year period - “Anglican chaplain admits indecent assaults on boys dating back to 1957” (The Guardian)
Three leaders of Universal Church of the Kingdom of God accused of laundering cash through offshore bank accounts - “Brazil charges church leaders with embezzling millions from poor” (The Guardian)
Samia B. et Yamina O., verbalisées en 2009 et 2011 à Etterbeek et Molenbeek-Saint-Jean, réclament la suspension et l’annulation de la loi interdisant dans les lieux publics "le port de tout vêtement cachant totalement ou de manière principale le visage" - « La loi interdisant la burqa à l'épreuve de la Cour constitutionnelle » (La Libre Belgique)
En juillet, le conseil régional d’Ile de France a voté la suppression d’une subvention de 15 000 euros, accordée depuis trois ans à la radio Fréquence protestante, au nom de « l’attachement aux principes laïques » « Une radio protestante fait les frais de l’offensive laïque de la Région Ile de France » (Le Monde)
Des victimes de prêtres pédophiles ont déposé une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre le pape et d'autres responsables de l'Eglise catholique pour "crime contre l'humanité", a annoncé, mardi 13 septembre, l'association Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP) - « Des victimes de prêtres pédophiles portent plainte contre le pape pour "crime contre l'humanité" » (Le Monde)
« Des victimes de prêtres pédophiles portent plainte contre le pape » (Le Soir)
“Pope accused of crimes against humanity by victims of sex abuse” (The Guardian) :
Father Edward Daly, famous for protecting the wounded during Bloody Sunday, says Vatican must ease shortage of priests “Bishop of Derry calls for end to celibacy in Catholic church” (The Guardian)
« Réintégrer ou pas les intégristes » Les lefebvristes sont reçus ce matin à Rome par le cardinal Levada (La Libre Belgique)
« Les intégristes à l'heure du choix » (La Croix)
Livres
« Un drôle de juif allemand » (La Croix)
Hors-série du Monde des Religions « Les hauts lieux spirituels » (Le Monde des Religions)
Médias
« L'application iPhone Juif ou pas juif fait polémique » Le logiciel propose de recenser les personnalités juives. Elle s'est attirée les foudres des associations antiracistes (Le Figaro)