In recent decades Dutch society has undergone deep changes in the field of religion. On one hand the links between individuals and religious communities have considerably loosened, whereby religion has lost its former socio-cultural role, mainly as a result of secularisation. Nevertheless, among those who nowadays indicate no religious affiliation, still more than 40 % do not declare themselves atheists or agnostics (de Hart, Geloven binnen en buiten verband. Godsdienstige ontwikkelingen in Nederland, 2014). On the other hand, after WW II new (non-Christian) religious communities have marked the religious outlook of the Netherlands, with Islam as an example.
Denis Charbit, professeur à l'Open University of Israel (Tel Aviv), est l'un des observateurs les plus avertis de la société israélienne et vient de publier "Israël et ses paradoxes. Idées reçues sur un pays qui attise les passions" (Éditions Le Cavalier Bleu, 2015). Il propose ici une réflexion sur la question de savoir s'il existe une dimension religieuse au conflit israélo-palestinien.
La redéfinition récente (2013-2015) des rapports entre l’État luxembourgeois et les confessions dites reconnues représente actuellement le fait majeur animant la sphère confessionnelle au Grand-Duché. Ces réaménagements réduisent notamment substantiellement l’engagement financier futur de l’Etat à l’égard de ces cultes. Ils consacrent également la reconnaissance publique de l’islam, ses représentants ayant été invités pour la première fois à la table de négociations. À côté de ces grandes manœuvres qui monopolisent l’attention médiatique, un développement récent et pourtant majeur semble échapper largement au regard tant des autorités que de l’opinion publique, à savoir le succès foudroyant rencontré par les « megachurches », issues du mouvement protestant-évangélique, à tendance pentecôtiste.
Historienne, spécialiste d’Israël et des relations internationales, Frédérique Schillo est l'auteur notamment de “La politique française à l’égard d’Israël, 1946-1959”, un ouvrage publié chez André Versaille Editeur en 2012. Elle est chercheuse associée au Centre de Recherche français à Jérusalem (CNRS-MAEE) et au Centre d’Histoire de Sciences-Po-Paris. Elle analyse ici pour ORELA les divisions convictionnelles qui affectent la société israélienne.
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Certains s’étonnent de l’intérêt que la presse belge porte aux plus hautes autorités de l’Église catholique. La nomination et chacune des déclarations d’un archevêque sont abondamment répercutées par les médias. Ces derniers savent qu’une émission ou un débat qui compte un « primat » de Belgique bénéficie immanquablement d’une grande audience. Cette attention contraste évidemment avec le nombre de Belges qui pratiquent la religion catholique. Quelles sont, alors, les raisons de ce succès ? Les archevêques auraient-ils encore un quelconque pouvoir d’influence dans notre société sécularisée et déchristianisée ? La récente biographie consacrée au cardinal Godfried Danneels (Karim Schelkens et Jürgen Mettepenningen, Godfried Danneels, Biographie, Anvers, 2015), qui fut archevêque de Malines-Bruxelles entre 1979 et 2010, permet d’offrir un aperçu sur l’évolution de cette fonction, et de répondre à certaines de ces questions.
Freedom of religion, equality and non-discrimination based on religion or belief are fundamental rights firmly enshrined in the European Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms adopted by the Council of Europe in 1950. The European Court of Human Rights in Strasbourg has progressively built a strong case-law in defence of those principles. The European Union has drawn heavily on the Council of Europe in its endeavour to promote fundamental rights, which it has done most notably in adopting binding anti-discrimination directives; control over the respect of such directives by legislation enacted by national states can be exerted by the Court of Strasbourg, given the relative passivity of the Court of Justice of the European Union so far.
Le 30 mars 2014, un nouvel organe représentatif du culte islamique était présenté à la presse belge. Issu pour la première fois d’un processus d’élection interne aux mosquées, cet Exécutif des Musulmans de Belgique avait pour mission de stabiliser l’organisation du culte islamique et faire progresser des dossiers importants, en particulier la reconnaissance de nouvelles mosquées. Deux ans plus tard, un constat d’échec entraine un remaniement de sa composition et la nomination d’un nouveau président, sur fond de moyens supplémentaires alloués par les pouvoirs publics au culte islamique.