Le grand quotidien francophone belge Le Soir vient de faire paraître, en collaboration avec la RTBF, les résultats d’une vaste enquête intitulée Noir, jaune, blues qui, sous forme de radioscopie, entend dresser le portrait des attentes des citoyens de ce pays, vingt ans après une première enquête similaire commandée au lendemain de l’Affaire Dutroux et de la crise morale profonde qu’elle avait engendrée. 4700 personnes ont cette fois été interrogées par l’Institut Survey and Action, à l’initiative de la Fondation Ceci n’est pas une crise et ce sous forme d’entretiens personnalisés, pour établir un constat frappant, corroboré par les observations des journalistes et des experts : face au monde incertain et fragmenté qui nous est annoncé, face au basculement sociétal et aux mutations majeures qui pointent, les Belges sont inquiets, vulnérables, déprimés, se replient sur leur quant à soi, ont peur du présent, de l’avenir et des étrangers, et projettent en particulier leurs angoisses sur l’islam et les musulmans.
Après une lecture du curé Meslier par le comédien Laurent Capelluto, nous proposons ici le huitième débat du festival bruxellois « La Religion dans la Cité » organisé à Flagey par ORELA en collaboration avec le journal "Le Soir" et la RTBF. Intitulé "Comment parler de la religion ?", il a comme intervenants Marie-Claire Foblets, Guy Haarscher et François De Smet et est animé par les journalistes Myriam Leroy et William Bourton — le débat est accessible à partir de 7'10.
Pakistan’s relationship with Islam is extremely intense. From all the Muslim majority countries of the world, it is the only one whose very existence is rooted in religion. Therefore, it is not surprising that, even after seventy years of lifetime, it still faces tremendous difficulties to domesticate Islam whose representatives’ claims on the State have never ceased growing since its foundation. The manipulation of religion for political purposes generates inevitably a cost, which precisely is what Pakistan is paying in its daily confrontations with Islamists demanding what they consider their legitimate right to power.
Le 20 octobre dernier, la sexologue et philosophe Thérèse Hargot était invitée à Bruxelles pour présenter sa vision de l’amour et de la sexualité au cours d’une conférence-spectacle dont le titre est un coup de gueule : « C’est quoi ce bordel avec l’amour ? ». Se déclarant elle-même « catho compatible », Thérèse Hargot propose une morale sexuelle présentée comme révolutionnaire et transgressive, sans jamais trahir les principes énoncés au XXe siècle par l’Eglise catholique en termes de morales sexuelle et conjugale.
L’analyse du rôle du facteur religieux dans les élections présidentielles américaines de 2016 est contrastée. D’une part, une redéfinition des termes du débat politique substitue les questions économiques, terroristes et migratoires aux questions morales qui divisaient traditionnellement les partis démocrate et républicain. Ceci permet à Donald Trump d’échapper au carcan conservateur du G.O.P. et cantonne Hillary Clinton à une position défensive face à son rival. D’autre part, l’électorat religieux est toujours divisé entre les White Evangelicals, républicains, et les Black Protestants, Hispanic Catholics et non religieux, démocrates. La communauté musulmane, pour sa part, s’affirme progressivement comme une frange décisive – mais divisée – pour la candidate à la Maison Blanche.
Le septième débat du festival bruxellois « La Religion dans la Cité » que nous avons organisé à Flagey en collaboration avec le journal "Le Soir" et la RTBF, portait sur "Art et Religion". Il réunissait Bernard Foccroulle, Jean-Claude Bologne et Jean-Luc Pouthier. Après une lecture par le comédien Laurent Capelluto, le débat, animé par les journalistes Corinne Boulangier et Élodie Blogie, est accessible ici à partir de 6'00.
Les chiffres ne sont pas encore définitifs, mais presque : sur base de 93 % des établissements scolaires concernés, seuls 6,55 % des parents d’élèves francophones ont demandé à voir leurs enfants recevoir deux heures d’éducation à la philosophie et citoyenneté (EPC), au lieu d’une heure d’EPC et une heure de religion et de morale. Quelles sont les raisons de cet échec ?