Le 21 février 1978, des ouvriers effectuant des travaux d’électricité dans le sous-sol du centre historique de Mexico mettaient au jour une sculpture monumentale à l’effigie de Coyolxauhqui, une figure incontournable de la mythologie aztèque. Cette invention fortuite allait déboucher sur l’une des découvertes archéologiques majeures du XXe siècle, car elle allait permettre d’exhumer les restes du Grand Temple de Mexico-Tenochtitlan.
De la présence juive dans le Moyen Orient ancien aux camps d’extermination nazis, l’« archéologie du judaïsme » embrasse un large spectre temporel et géographique, en raison de l’étendue de la dispersion des juifs et de la continuité de certains aspects de leur culture. Si les découvertes en Terre sainte depuis deux siècles sont bien connues, les fouilles conduites en Europe, où la présence juive est pourtant attestée dès le IIe siècle avant notre ère, le sont moins. Et depuis les années 1960, de nombreuses découvertes sont dues au développement de l’archéologie préventive.