Le 21 février 1978, des ouvriers effectuant des travaux d’électricité dans le sous-sol du centre historique de Mexico mettaient au jour une sculpture monumentale à l’effigie de Coyolxauhqui, une figure incontournable de la mythologie aztèque. Cette invention fortuite allait déboucher sur l’une des découvertes archéologiques majeures du XXe siècle, car elle allait permettre d’exhumer les restes du Grand Temple de Mexico-Tenochtitlan.
Le 17 octobre dernier, une journée d’études était consacrée, au Palais du Louvre, à l’un des plus impressionnants manuscrits du Mexique ancien parvenus jusqu’à nous. La rencontre, intitulée « Lumières sur le Codex Borbonicus. De l’historien au physicien, lectures croisées » et réalisée avec l’appui de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, à Paris, où le manuscrit est conservé à l’heure actuelle, avait notamment pour objectif de discuter de la polémique liée à la date de réalisation de l’œuvre.