Samedi 23 novembre 2024

English historian Edward Gibbon devoted a long chapter of his monumental History of the Decline and Fall of the Roman Empire (6 vols., 1776-89) to the rise of Islam, and in particular to the career of the prophet Muhammad. Gibbon presents him as a charismatic leader, wise ruler, loved and respected by his followers. Above all, Muhammad brought his people to the unsullied worship of the One God: “The creed of Mahomet is free from suspicion or ambiguity; and the Koran is a glorious testimony to the unity of God. The prophet of Mecca rejected the worship of idols and men, of stars and planets, on the rational principle that whatever rises must set, that whatever is born must die, that whatever is corruptible must decay and perish. In the Author of the universe, his rational enthusiasm confessed and adored an infinite and eternal being, without form or place, without issue or similitude, present to our most secret thoughts, existing by the necessity of his own nature, and deriving from himself all moral and intellectual perfection. These sublime truths, thus announced in the language of the prophet, are firmly held by his disciples, and defined with metaphysical precision by the interpreters of the Koran. A philosophic theist might subscribe the popular creed of the Mahometans; a creed too sublime, perhaps, for our present faculties”.

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Le 21 février 1978, des ouvriers effectuant des travaux d’électricité dans le sous-sol du centre historique de Mexico mettaient au jour une sculpture monumentale à l’effigie de Coyolxauhqui, une figure incontournable de la mythologie aztèque. Cette invention fortuite allait déboucher sur l’une des découvertes archéologiques majeures du XXe siècle, car elle allait permettre d’exhumer les restes du Grand Temple de Mexico-Tenochtitlan.

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La communauté hassidique d’Anvers, qui trouve ses origines dans la spiritualité juive d’Europe centrale et orientale détruite par le nazisme, constitue un exemple de renaissance, au lendemain de la Shoah, d’une forme affirmée de judaïsme dans l’une des métropoles de la vie juive ouest-européenne, elle-même en profonde évolution. On peut considérer cette réalité dynamique comme un aspect particulièrement frappant de résilience de la culture juive traditionnelle face à l’horreur du génocide, comme l’a montré l’historienne de l’Université d’Anvers Veerle Vanden Daelen (Laten we hun lied verder zingen. De heropbouw van de joodse gemeenschap in Antwerpen na de Tweede Wereldoorlog, 1944-1960, Amsterdam, 2008). Elle représente aujourd’hui la face la plus visible du judaïsme anversois ; de surcroît, aucune autre communauté juive de par le monde, hormis peut-être Montréal et bien entendu Jérusalem, n’est à ce point identifiée avec sa composante hassidique.

Le quotidien communiste Il Manifesto a publié et assuré la promotion, en octobre 2017, cent ans après la Révolution russe, d’un recueil de discours du pape François adressés aux mouvements populaires et intitulé « Terre, toit, travail » (Terra, casa, lavoro). Les communistes italiens, considérés autrefois par l’Église catholique comme bastions de la laïcité voire de l’athéisme, ont-ils inopinément été séduits par la radicalité évangélique ?

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Le politologue Philippe Portier, directeur du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL-CNRS), faisait récemment le constat que dans un monde contemporain globalisé où le politique s’affaiblit, l’on voyait à l’œuvre une politisation de la foi et une spiritualisation du politique. Les pays les plus sécularisés n’échappent pas à la règle et c’est jusqu’à la France laïque qui aujourd’hui reconsidère son rapport au religieux. La présidence actuelle en témoigne de manière significative, illustrant de manière aiguë un autre constat de Philippe Portier (L’État et les religions en France. Une sociologie historique de la laïcité, 2016), à savoir que la laïcité serait une sorte de matière vivante dynamique, voire dulcifiante. À l’heure où il s’agit une nouvelle fois d’organiser ce que d’aucuns appellent sans trop de nuances « l’islam de France », et où doivent s’ouvrir des états généraux précédant la révision des lois de bioéthique — prévue à l’automne —, alors aussi qu’un récent sondage réalisé pour La Croix et le Forum européen de Bioéthique révèle une opinion publique très favorable à une évolution législative sur la PMA, la GPA et la fin de vie…, la France est agitée par de sempiternels conflits qui illustrent le paradoxe manifeste d’une République laïque où la religion est pourtant au cœur de la cité.

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Le Mouvement réformateur (MR, centre-droit) a annoncé le dépôt d’une proposition de décret visant à porter d’une à deux le nombre d’heures obligatoires par semaine de cours de philosophie et de citoyenneté dans l’enseignement officiel, et d’y rendre optionnelle l’heure restante de cours de religion ou de morale non confessionnelle. Aujourd’hui, cette seconde heure de philosophie et de citoyenneté peut déjà être choisie par les élèves, en remplacement de l’heure de religion et de morale dont ils souhaitent être dispensés. Mais combien sont-ils à faire ce choix ? Et quel est le pourcentage d’élèves qui fréquentent les cours des différentes religions et de morale non confessionnelle ?

Le Freedom of Thought Report diffusé par l'International Humanist and Ethical Union (IHEU), l’organe représentatif du mouvement humaniste mondial, a été présenté ce mardi 5 décembre au Parlement européen à Bruxelles, en collaboration avec l’Intergroupe du Parlement sur la liberté de religion et de croyance. Selon ce rapport de l’IHEU, 85 États discriminent de manière grave et systématique les non croyants, qui constituent pourtant plus d’un tiers de la population mondiale, et sont en croissance constante ; en outre, l’existence et l’aggravation de persécutions actives à l’encontre des non religieux aurait été avérée en 2017 dans sept pays asiatiques et africains, à savoir l’Inde, la Malaisie, les Maldives, la Mauritanie, le Pakistan, l’Arabie Saoudite et le Soudan. Enfin, l’IHEU dénonce avec force l’impunité qu’accordent certaines autorités publiques aux crimes et aux persécutions à l’encontre des non croyants.

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