Les pratiques pèlerines traditionnelles sont-elles compatibles avec la pandémie que nous vivons depuis plus d’un an ? Comment s’adapteront-elles aux exigences sanitaires qui seront vraisemblablement en vigueur dans le monde post-Covid ? Ces questions se posent à tous les sanctuaires habitués aux foules, de Compostelle à Lourdes — pour ne rester que dans le domaine catholique. Ce mois-ci, l’Octave de Luxembourg a confirmé leur force déstabilisatrice, y compris pour des pratiques plus modestes, limitées dans le temps et à l’envergure avant tout régionale.