Au début du mois de février, l’Association française de sciences sociales des religions réunissait à Paris un colloque international rassemblant des chercheurs — historiens, anthropologues, sociologues —, qui travaillent sur les usages d’Internet. Il s’agissait d’examiner la manière dont les religions utilisent cet instrument et d’évaluer les changements que la « révolution internet » a produits dans leurs pratiques. C’était aussi pour les chercheurs l’occasion d’échanger leurs expériences sur l’évaluation des méthodes scientifiques aptes à rendre compte de ces pratiques et de ces dispositifs. La toile offre en effet aux scientifiques un nouveau média d’observation du fait religieux : comment l’analyser, et avec quels outils ?