Vendredi 22 novembre 2024

Résultats de la recherche pour : Jean Philippe Schreiber

dimanche, 11 juin 2017 07:03

Revue de presse hebdo, 11 juin

Opinion

"Dans le contexte que nous connaissons, celui d’un climat de tensions et de peurs nourries par la terreur islamiste, la vigilance démocratique a parfois du mal à résister au « tout sécuritaire ». Il en va de même sur le plan intellectuel : l’esprit critique s’émousse quelque peu face aux angoisses de notre société, et peine à penser sereinement les événements, les logiques qui les sous-tendent et les mots utilisés pour les décrire" — Radicalisme, radicalisation, déradicalisation: des mots pour dire quoi ?, par Cécile Vanderpelen-Diagre et Jean-Philippe Schreiber, historiens des religions, professeurs à l’Université libre de Bruxelles (Le Soir)

Blasphème

Le week-end dernier, le Danemark a voté, à la majorité de ses députés, la suppression du délit de blasphème. Existe-t-il donc en Europe des pays qui ont toujours une législation punissant le blasphème ? — Le délit de blasphème existe-t-il encore en Europe (Isabelle de Gaulmyn, France Inter)

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9782807603349

ORELA is proud to announce the release of its brand new publication: "Religion and Secularism in the European Union. State of Affairs and Current Debates", edited by Jan Nelis, Caroline Sägesser and Jean-Philippe Schreiber (Collection "Citizenship Dynamics in Europe", headed by Dominique Avon, P.I.E. Peter Lang Publishing House; Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2017, 224 p.). This volume monitors new developments concerning religious issues, faith-based organizations, State-Church relations and secularism in the EU, which especially during the past two decades have undergone profound changes, changes which continuously and increasingly alter mentalities and habits, whether belief-related or not. In this collective work, thirty authors develop the major themes that are relevant to their country of expertise, while a final chapter is devoted to the role of the European Courts (ECHR and EU). The different chapters show that in recent years, religion, once thought to be of minor importance in a highly secular society, has made quite a vigorous political comeback. Thus Europe seems to have reached a crucial point in its history, a moment in which future tendencies in the field of religion and secularism are being defined, and negotiated. There is little doubt that the outcome of this process will influence the continent’s future outlook, as well as its role and relevance in an increasingly globalized world. 

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Publié dans ANALYSES

Récemment, l’Agence nationale de la recherche de France (ANR) rassemblait à Paris des spécialistes en sciences humaines et sociales afin qu’ils réfléchissent aux potentialités de la recherche sur la radicalisation. Sociologues, historiens, psychologues, politistes, juristes et anthropologues ont ainsi dressé un état des lieux des recherches (plus ou moins) scientifiques qui l’ont pris pour objet ces dernières années, tout autant qu’ils ont questionné les emplois et les sens du terme lui-même. Il ressort de ces discussions une interrogation majeure sur la pertinence, voire même l’utilité, pour les sciences humaines et sociales, de se saisir de ce mot comme concept opératoire pour décrire un quelconque fait social.

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Les 28 et 29 mars derniers se tenait à Paris un colloque intitulé « Pluralité religieuse et unité républicaine », à l’initiative du Cefrelco (Centre d'étude du fait religieux contemporain), et ce afin d’interroger une laïcité malmenée ces derniers temps, à l’intérieur comme à l’extérieur de la République. Car comme l’écrivait récemment le philosophe bruxellois Vincent de Coorebyter, la laïcité française a mauvaise réputation, voire est devenue aux yeux d’aucuns un repoussoir liberticide. De l’extérieur en effet, la France est souvent perçue comme une République athée, indifférente au religieux, prompte à le marginaliser, ou même le discriminer — prompte assurément à reléguer la religion dans la sphère privée. Cette idée reçue reflète bien entendu une méconnaissance du droit français comme de la société française, du poids que continue à y exercer un catholicisme fortement enraciné et du rôle qu’y jouent les grandes familles spirituelles, dans un pays moins sécularisé que plusieurs de ses voisins et surtout nettement plus diversifié que la plupart d’entre eux.

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L’interdiction de l’abattage des animaux sans étourdissement préalable revient régulièrement dans l’actualité ces dernières années, en Belgique tout autant que dans d’autres pays européens, comme ORELA s’en était déjà fait l’écho en octobre 2015 à l’occasion de la fête de l’Aïd el Kébir. Caroline Sägesser relevait alors que la mobilisation en faveur du bien-être animal croît depuis plusieurs années — ce dont témoigne notamment le renforcement de la législation européenne —, même si elle notait aussi que cette mobilisation est souvent plus appuyée pour s’opposer à l’abattage rituel que pour dénoncer les conditions de vie des animaux dans l’élevage intensif. Ce qui conduit d’aucuns, en retour, à refuser de culturaliser le débat et à ne pas vouloir restreindre la liberté de religion en la matière, tant que la problématique des conditions dans lesquelles fonctionne la filière alimentaire animale ne sera pas traitée dans son intégralité…

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ORELA présente le débat qu'il a co-organisé avec le CIERL et la Fondation de la Mémoire contemporaine, le 6 mars 2017 sur le thème « Circoncision : les enjeux de la polémique récente sur cette pratique immémoriale », avec Jacques Ehrenfreund, professeur à l’Université de Lausanne, titulaire de la Chaire d’Histoire des juifs et du judaïsme, et Lionel Obadia, anthropologue du religieux, professeur à l’Université Lyon-II, professeur invité par la Maison des Sciences humaines de l’Université libre de Bruxelles (ULB). Un débat animé par Jean-Philippe Schreiber, professeur à l’ULB.

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Le grand quotidien francophone belge Le Soir vient de faire paraître, en collaboration avec la RTBF, les résultats d’une vaste enquête intitulée Noir, jaune, blues qui, sous forme de radioscopie, entend dresser le portrait des attentes des citoyens de ce pays, vingt ans après une première enquête similaire commandée au lendemain de l’Affaire Dutroux et de la crise morale profonde qu’elle avait engendrée. 4700 personnes ont cette fois été interrogées par l’Institut Survey and Action, à l’initiative de la Fondation Ceci n’est pas une crise et ce sous forme d’entretiens personnalisés, pour établir un constat frappant, corroboré par les observations des journalistes et des experts : face au monde incertain et fragmenté qui nous est annoncé, face au basculement sociétal et aux mutations majeures qui pointent, les Belges sont inquiets, vulnérables, déprimés, se replient sur leur quant à soi, ont peur du présent, de l’avenir et des étrangers, et projettent en particulier leurs angoisses sur l’islam et les musulmans.

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Le festival bruxellois « La Religion dans la Cité », dont nous sommes les initiateurs et qui a été organisé à Flagey en collaboration avec le journal Le Soir et la RTBF, a été une extraordinaire réussite : plusieurs milliers personnes se sont en effet pressées aux huit grands débats, aux douze « Face au public », à la grande conférence et aux deux spectacles qui leur ont été proposés les 29 et 30 janvier. 

Tous nos lecteurs n’avaient pu être présents à Bruxelles en janvier dernier. C’est pourquoi nous avons enregistré l’ensemble de nos débats : nous vous les proposerons en vidéo sur notre site, durant les prochaines semaines.

Nous entamons aujourd’hui ce cycle par l’ouverture du festival : les discours de bienvenue de Gilles Ledure et Jean-Philippe Schreiber, l’intervention musicale de Mousta Largo et, surtout, le débat intitulé « Quel est ce 'retour' du religieux aujourd’hui ? », avec Abdennour Bidar, Olivier Roy et Delphine Horvilleur (accessible à partir de 13'38).

Le festival bruxellois « La Religion dans la Cité », dont nous sommes les initiateurs et qui a été organisé à Flagey en collaboration avec le journal Le Soir et la RTBF, a été une extraordinaire réussite : plusieurs milliers personnes se sont en effet pressées aux huit grands débats, aux douze « Face au public », à la grande conférence et aux deux spectacles qui leur ont été proposés les 29 et 30 janvier. 

Tous nos lecteurs n’avaient pu être présents à Bruxelles en janvier dernier. C’est pourquoi nous avons enregistré l’ensemble de nos débats : nous vous les proposerons en vidéo sur notre site, durant les prochaines semaines.

Nous entamons aujourd’hui ce cycle par l’ouverture du festival : les discours de bienvenue de Gilles Ledure et Jean-Philippe Schreiber, l’intervention musicale de Mousta Largo et, surtout, le débat intitulé « Quel est ce 'retour' du religieux aujourd’hui ? », avec Abdennour Bidar, Olivier Roy et Delphine Horvilleur (accessible à partir de 13'38).

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Le 9 février dernier, l’Observatoire des Religions et de la Laïcité a organisé à Kinshasa (RDC), au Centre de Documentation de l'Enseignement supérieur, universitaire et recherche (CEDESURK), une table ronde consacrée au fait religieux en République démocratique du Congo. En effet, la RDC se caractérise aujourd’hui par une foisonnante dynamique religieuse, une diversité convictionnelle qui se rencontre en particulier en milieu urbain. De nombreux chercheurs, congolais et étrangers (Alexis Matangila Ibwa ; Jérôme Ballet, Claudine Dumbi  et Benoît Lallau ; Musenge Mwanza ; Nomanyath Mwan-a-Mongo ; José Mvuezolo Bazonzi ; Gaston Mwene Batende ; Julie Ndaya Tshiteku… parmi bien d’autres) ont pointé les divers aspects de cette dynamique, notamment le développement des Eglises dites du « Réveil » à Kinshasa — un essor qui n’est toutefois pas propre à la seule capitale.

Publié dans ANALYSES
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