Numerous radical religious groups are active at the European level where they attempt to influence political leaders on issues such as Sexual and Reproductive Health and Rights. Those who refuse their hard-line agendas refer to these organisations, which usually call themselves “pro-life”, as “anti-choice”. There has been a recent change in the way these “anti-choice” organisations express their views on ethical topics: a previous focus on emotions has given way to an increasingly ‘rational’ message. The new conservatives have appropriated values related to democracy and human rights to find a new means of building a sense of legitimacy for their discourse.
Ce lundi 18 novembre, une série de conférences réunissait à Bruxelles une foule nombreuse – près de 600 personnes – sur le thème Parlez-vous le gender ? L’événement, dont les organisateurs se présentent comme des parents d’élèves, donnait la parole à Marguerite A. Peeters, journaliste, consulteur au Conseil pontifical pour la Culture et fondatrice du cabinet de conseil bruxellois « Institut pour les Dynamiques du Dialogue interculturel de la Culture » ; Maria Hildingsson, secrétaire générale de la Fédération européenne des Associations familiales catholiques ; Jérôme Brunet, porte-parole de la Manif pour tous et président de l'Appel des Professionnels de l'Enfance ; et Elizabeth Montfort, ancien député européen, présidente de l’Alliance pour un nouveau Féminisme européen. Le débat était animé par Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas More, think tank d’opinion, européen et indépendant basé à Bruxelles et Paris, qui a pour objectif notamment de défendre « Une Europe fière de ses racines, sûre de ses cultures ». L’objectif des conférenciers était d’informer les parents sur le danger que comporte la « théorie du genre », à savoir l’idée que l’identité sexuelle n’est pas seulement biologique, mais est le résultat d’une construction culturelle et sociale.
La récente visite de Paul Kagame en France a réactivé l’attention des médias sur une question quelque peu oubliée : celle des religieux soupçonnés de participation au génocide ayant trouvé refuge dans l’hexagone. Le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays jette en effet une nouvelle lumière sur le problème de l’extradition éventuelle d’individus visés par des mandats d’arrêt internationaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Le cas le plus emblématique à cet égard est sans doute celui du père Wenceslas Munyeshyaka, ancien curé de la paroisse Sainte-Famille de Kigali où, d’après les témoins survivants, il se serait livré à des violences, extorsions, viols et meurtres à l’encontre des réfugiés Tutsi de la cathédrale dont il avait la charge.
Au-delà de l’impact de tels témoignages et de procès retentissants impliquant des religieux comme celui des « quatre de Butare » à Bruxelles, le génocide a durablement bouleversé les relations entre l’Eglise catholique et l’Etat rwandais. Pour comprendre une quinzaine d’années de tensions, d’accusations réciproques et de négociation pragmatique entre les deux institutions, il est nécessaire de porter le regard sur l’histoire de l’évangélisation du pays, une histoire vieille de plus d’un siècle.
Le Centre interdisciplinaire d’étude de religions et de la laïcité de l’Université libre de Bruxelles a, à la demande de la Fondation Roi Baudouin, réalisé un rapport relatif à la formation des enseignants de religion islamique dans l’enseignement officiel en Communauté française. L’objectif était d’avoir une photographie aussi précise que possible de la formation des enseignants de religion musulmane, et d’actualiser les données recueillies voici plus de vingt ans par Felice Dassetto et Albert Bastenier dans Enseignants et enseignement de l’Islam au sein de l’école officielle en Belgique (Louvain-la-Neuve, 1987).
Cette étude, dans une première partie, rappelle la situation de l’enseignement de la religion islamique en Communauté française, dans le contexte de la reconnaissance du culte musulman par les pouvoirs publics. Une deuxième partie expose les résultats de l’enquête réalisée, tant en ce qui concerne le profil sociologique des enseignants, leur origine, leur parcours de formation et leurs titres et diplômes — et ce en regard des décrets de la Communauté française relatifs aux titres requis qui conditionnent l’accès à l’exercice de ce métier. Une troisième partie aborde les questions pédagogiques et un dernier chapitre tente une brève comparaison avec les régimes existants en la matière en Communauté flamande et aux Pays-Bas. Nous en offrons ici une courte synthèse.
Responsables :
SCHREIBER, Jean-Philippe (ULB)
VANDERPELEN, Cécile (ULB)
Membres :
MORELLI, Anne (ULB)
DECHARNEUX, Baudouin (ULB)
BERNARD, Bruno (ULB)
BROZE, Michèle (ULB)
NOBILIO, Fabien (ULB)
PEPERSTRAETE, Sylvie (ULB)
WEIS, Monique (ULB)
FORET, François (ULB)
Réseau d'experts :
AVON, Dominique (Université du Maine)
CABANEL, Patrick (Université de Toulouse-le Mirail)
VENTURA, Marco (Université de Sienne)
AZRIA, Régine (EHESS)
DEPRET, Isabelle (EHESS)
HAARSCHER, Guy (ULB)
TORREKENS, Corinne (ULB)
FRERE, Marie-Soleil (ULB)
WARREN, Jean-Philippe (Concordia University)
GUGELOT, Frédéric (EHESS et Université de Reims)
Collaborateurs réguliers :
TORRI, Elena
VAN ROMPAEY, Anja
BREBANT, Emilie
MASQUELIER, Juliette