« Le pape François arrive jeudi après-midi à Chypre pour une visite de deux jours lors de laquelle il entend attirer l'attention sur l'accueil des migrants sur l'île méditerranéenne, confrontée à une importante crise migratoire » — Le pape attendu jeudi à Chypre, la question migratoire au coeur de sa visite (AFP, La Libre Belgique)
« Pour son huitième voyage dans la région, le souverain pontife entend mettre l’accent sur la question migratoire et le rapprochement avec le monde orthodoxe » — A Chypre et en Grèce, le plaidoyer du pape François pour une Méditerranée plus fraternelle (Cécile Chambraud, Le Monde)
« Au Royaume-Uni, Sir David Amess a été poignardé à plusieurs reprises lors d’une permanence parlementaire à Leigh-on-Sea, à l’est de Londres. La police a annoncé l’arrestation d’un suspect » — Le député britannique David Amess poignardé à mort, la police évoque un acte terroriste (Le Monde avec AFP)
« L’assassinat du député conservateur David Amess a suscité un grand choc au Royaume-Uni. L’archevêque catholique de Westminster, le cardinal Vincent Nichols, a dénoncé une attaque contre les «traditions démocratiques» du Royaume-Uni » — Royaume-Uni : le cardinal Nichols rend hommage au député assassiné (Vatican News)
Ce mardi 5 octobre a été publié un rapport très attendu sur la pédophilie dans l’Église de France entre 1950 et 2020. Il a été commandité par la Conférence des Évêques de France qui a chargé, en novembre 2018, l’ancien vice-président du Conseil d’État, le haut-fonctionnaire Jean-Marc Sauvé, catholique assumé, de constituer une commission d’étude pour analyser le passé des abus sexuels commis sur des mineurs par des clercs et des laïcs attachés à l’Église. Cette instance a été baptisée Commission indépendante sur les Abus sexuels dans l’Église (CIASE). Les chiffres sont accablants. Il y a eu entre 2 900 et 3 200 pédocriminels au sein de l'Église catholique en France depuis 1950. Des dizaines de milliers de jeunes ont subi des abus. Certains parlent d’un « système ». Mais au-delà des causes avancées pour expliquer l’ampleur du phénomène, ce qui nous intéresse ici, c’est la manière dont il est vécu par les catholiques.
« La population neuchâteloise veut pouvoir se prononcer à chaque fois lors d'une reconnaissance d'une communauté religieuse. Elle a refusé dimanche à 56,25% la loi qui laissait cette compétence au Grand Conseil » — A Neuchâtel, le peuple se prononcera sur la reconnaissance des communautés religieuses (RTS.ch)
« Lors de l’extension du certificat Covid, la cathédrale de Lausanne n’a pas été considérée comme une église, mais a été mise au même régime que les musées et autres institutions culturelles. Mais qui décide du statut de ces lieux hybrides et sur quels critères? » — Cathédrales: lieux de culte ou de culture? (Anne-Sylvie Sprenger, Réformés.ch)
« Le plus grand rassemblement en Israël depuis le début de la pandémie de Covid a tourné vendredi au cauchemar lorsqu'une bousculade géante a fait au moins 44 morts lors d'un pèlerinage juif orthodoxe dans le nord du pays » — « Une bousculade géante fait plus de 40 morts lors d'un pèlerinage juif en Israël » (La Libre Belgique)
« Au moins 44 personnes ont perdu la vie dans des bousculades survenues au cours du pèlerinage de la fête juive de Lag Baomer, dans le nord de la Galilée » — « Israël : qui sont les victimes du drame du Mont Méron ? » (Thierry Oberlé, Le Figaro)
"Mireille Delmas-Marty, juriste, évoque la « folie normative » et l’obsession sécuritaire qui se sont emparées de nos sociétés dans le contexte conjoint de la pandémie et du terrorisme. Un contexte qui voit l’État s’immiscer de plus en plus ouvertement et délibérément dans des lieux qui ne relèvent pas de son autorité. Ainsi en est-il du devenir de l’Observatoire de la laïcité que la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur souhaite transformer."— Ennemis d’État ? (Jean-Luc Mouton, Réforme)
"En octobre, dans une note diffusée au sein du gouvernement, consultée par Marianne Matignon jugeait que "l’Observatoire de la laïcité doit évoluer parce que la menace contre la République a radicalement changé."— Marlène Schiappa évoque le remplacement de l'Observatoire de la laïcité (Marianne)
"If someone tells you they’re going to change your life, you listen, right?" — ‘They mix social media branding with the deep pull of religion’: SoulCycle, OneTaste, and the cult of wellness (Olivia Petter, The Independent)
"Le 8 mars dernier s’est tenue une conférence qui a donné la parole à des femmes subissant à la fois de l’antisémitisme et de l’antiféminisme. Il existe un mouvement féministe spécifique au sein de la religion juive, qui tend par exemple à féminiser les textes religieux quand ils parlent de Dieu." — A l'intersection entre le sexisme et l'antisémitisme : "Une grande solitude", selon Viviane Teitelbaum (MR) (Camille Wernaers, RTBF)
« Un universitaire et islamologue algérien, Saïd Djabelkheir, va être jugé le 25 février pour offense à l’islam, a-t-on appris mercredi auprès de ce spécialiste du soufisme connu en Algérie » — Algérie : un islamologue poursuivi pour offense à la religion (Le 360)
« Un universitaire et islamologue algérien sera jugé le 25 février prochain pour ‘offense aux préceptes de l'islam’. Il risque entre trois et cinq ans de prison et/ou une amende » — Algérie. Un islamologue poursuivi pour offense à la religion (Ouest France)
Il y a quelques semaines a débuté le tournage de la deuxième saison de la série télévisée Validé. La première saison de cette série, consacrée au rap et diffusée sur la chaine Canal+, a connu un succès considérable puisqu’elle a été visionnée plus de vingt millions de fois sur la plateforme MyCanal. Apash, le personnage principal de la saison une, était joué par le rappeur Hatik. Ce dernier, qui a vu sa carrière musicale propulsée grâce à son rôle dans la fiction réalisée par Franck Gastambide, a mis en avant son appartenance à l’islam dans ses interviews ainsi que dans ses musiques, particulièrement dans le titre « Cercle vicieux ». L’engagement religieux d’un artiste très populaire pose la question des spécificités et du pouvoir d’influence du rap d’inspiration musulmane et de sa large visibilité.
Les amateurs et amatrices de jeux vidéo se réjouiront peut-être de la sortie prochaine de Pope simulator, lancé par le studio polonais Majda Games. Ils et elles auront ainsi l’occasion d’incarner le successeur de Pierre, de «prendre les rênes de la plus grande institution religieuse du monde», dans le but d’utiliser leur «influence pour changer le destin de l’humanité». Alors qu’il n’est pas encore sorti, le jeu suscite déjà des aigreurs, des ricanements et des critiques de la part de certain·es catholiques outré·es que l’on puisse confondre une fonction sacrée et n’importe quel métier profane, ou que l’on puisse «gagner» des points en «pratiquant» sa religion sur écran. Ces réactions sont assez typiques : il n’est pas facile de créer un jeu vidéo religieux. Les développeurs se heurtent tantôt aux normes défendues par les croyant·es, tantôt aux règles d’une entreprise médiatique et culturelle aux exigences esthétiques et technologiques très pointues et dispendieuses.